La self-défense dans la vie d’une femme, Maryline
Accueillante et avenante, on se sent comme à la maison en sa présence.
Adepte de danse et de yoga, notre amie, gracile, évolue au milieu du groupe tout en délicatesse. Agile et technique, elle est la douceur incarnée. Nous vous laissons regarder 🙂
“J aime bien la saisie poignet , même côté: je m’en défaits facilement. J’aime bien aussi la prise au cou avec dégagement et enchaînement mise au sol.”
Christophe dit qu’elle est “déterminée et motivée.”
“Sérieuse, technique et concentrée”, disent ses coéquipiers.
“Une femme inspirante, un bel exemple pour nous les femmes et pour tous.”
Comment cette belle aventure a commencé? Laissons lui la parole
Maryline
Moi, ma petite histoire, ce qui m’a amené aujourd’hui à faire de la self défense, en fait, c’est très ancien. En 1999, j’ai vécu un hold-up. A partir de ce moment là, j’ai eu beaucoup de mal à aller au travail. C’est à dire que , je me suis aperçue que j’avais mal au ventre, quand je voulais aller travailler.
Alors, je me suis dit que, peut-être que les arts martiaux peuvent m’aider à être un peu plus courageuse, à reprendre confiance en moi, j’avais perdue confiance en moi.
J’ai téléphoné à des clubs, à l’époque, j’ai fait un peu de ju-jitsu. Malheureusement, je mes suis vite fait mal à l’épaule, je me suis fait une entorse accroc myo-claviculaire, et bien je me suis dit que ce n’est pas un sport fait pour moi et j’ai arrêté.
Et puis quelque temps après, j’ai une de mes filles qui grandissait, mais qui n’était pas sûre d’elle, et j’ai regardé un petit peu ce qui se faisait autour de ma commune. J’ai vu ce club à Sorigny. Et j’ai vu ce prof, plutôt charismatique, avec beaucoup d’humour, qui faisait passer en fait aussi les agressions pour quelque chose qui n’était pas acceptable, mais en même temps qu’on pouvait contrer ; Avec son entrain et de l’humour, et voilà, aujourd’hui, ça fait huit ans que je fais de la sel-défense.
Je suis devenue ceinture noire de self-défense et aujourd’hui au quotidien, ça m’a donné beaucoup d’assurance en moi.
Il n’y a pas de physique particulier à avoir, il n’y a pas d’âge particulier à avoir, je vais bientôt avoir soixante ans, donc, voilà, il faut y aller.
II faut faire ce qu’on a envie de faire, il ne faut pas se limiter dans la vie!
Stage Ladies System Defense proposé par Sport Body Contact,dans la région centre.
Maryline est aide instructeur au côté de Christophe
Maryline après un stage LSD
Quand on démarre la self défense, on a une tendance à faire face à l’adversaire, on reste dans l’axe, mais après, on s’aperçoit qu’il faut bouger, on se déplace tout autour de lui. On essaie de ne pas rester dans l’axe des coups, on bouge.
La chose la plus dure à faire et à acquérir, peut-être, se dire que le gars qui est en train de m’agresser, il va falloir que je lui rentre dedans, alors que je n’ai qu’une envie c’est de m’écarter. Il faut y aller, il va falloir casser les distances et c’est ce qui permet de porter des coups réels.
L’idée aussi, c’est réussir à se dégager voire esquiver les coups car souvent, il y a un écart de gabarit, si le coup vous est porté, vous risquez de ne pas vous relever . Il ne faut peut-être pas l’attendre.
Il faut vraiment la-dessus, penser , et évaluer ça.
Vous avez compris, la self défense, on tape là où ça fait mal. Il n’y a pas de techniques extraordinaires si ce n’est qu’il faut frapper là où ça fait mal. Le nez, la gorge, les parties. On utilise les moyens du bord. Les chaussures, par exemple les talons, ne pas hésitez à écraser les pieds avec.
L’idée c’est de faire une action qui fait mal à l’agresseur pour fuir après.
Au stage de février, une rose pour chacune à la fin de la séance
L’ambiance d’un stage LSD avec Sport Body Contact , un dimanche de novembre